• Ma sœur la pluie

    la belle et tiède pluie d'été,

    Doucement vole, doucement fuit,

    A travers les airs mouillés.

     

    Tout son collier de blanches perles

    Dans le ciel bleu s'est délié.

    Chantez les merles, 

    Dansez les pies !

    Parmi les branches qu'elle plie ,

    Dansez les fleurs, chantez les nids

    Tout ce qui vient du ciel est béni.

     

    De ma bouche elle approche

    Ses lèvres humides de fraises des bois;

    Rit, et me touche

    Partout à la fois

    De ses milliers de petits doigts.

     

    Sur des tapis de fleurs sonores,

    De l'aurore jusqu'au soir,

    Et du soir jusqu'à l'aurore,

    Elle pleut et  pleut encore,

    Autant qu'elle peut pleuvoir.

     

    Puis vient le soleil qui essuie,

    De ses cheveux d'or,

    Les pieds de la pluie.

    Charles Van Lerberghe - La Chanson d'Eve -  (1861-1907)

     

     


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  • Douceur

     

    Rêves et douceur

    Les tubes de la femme  et de l'homme sont  de Lisa T 

     


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  • Je  souhaite une très bonne fête  à toutes les mamans avec ce dessin de Hansi qui pour moi représente beaucoup.

    Bonne fête à toutes les mamans


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  • Voici ma dernière broderie, enfin je m'y suis remise. Les roses ont été réalisées au point de poste.

    Bouquet de roses


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  • Coqu'licot coqu'licot

    Coqu'licot, coqu'licot,

    Fleur des champs, cœur  sauvage

    cœur des champs, pas méchant.

    Coqu'licot dans les blés,

    Au soleil de la vie, Rougissante et ravie,

    Ta petite âme me plait.

    Parfois, tout comme moi,

    Te suis les rails d'un train,

    D'un train qui ne passe plus

    Merveilleux chemin plein d'entrain

    Le chemin des beaux jours

    Du ciel bleu des vacances,

    Des poèmes, des romances;

    Coqu'licot d'amour.

    Charles Trenet - 1948

     

     

     


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  • Première balade

    Premières roses rouges

    Que la bise bouge

    En ce jardin éclatant

    Où souffle un léger vent

    Parmi les rhododendrons

    Nous nous promenons

    Sous le grand hêtre

    Nous embrasserons nous ?  peut-être !!

    Je n'ose, ta main effleurer 

    Je n'arrête pas d'y penser 

    Quand vais-je enfin oser

    Oserais-je t'enlacer

    Marchant sans but précis

    Heureux d'être près de toi, ici

    De peur d'être éconduit

    Ton regard je fuis 

    Prenant les devants 

    Sur ta bouche m'embrassant

    Tu m'as déclaré ta flamme

    J'ai fait de toi ma femme.

    Première balade

     

     

     

     


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  • Près des étangs où la libellule voltige,

    Où, dans les soirs d'été vient se baigner l'oiseau,

    On aperçoit l'iris, qui tremble sur sa tige

    Et semble un papillon posé sur un roseau

    Charles Rouvin

    L'iris

     

    Du bleu foncé des mers elle reçut l''empreinte,

    Prise à l'heure où la nuit noircit l'azur des cieux.

    Seule parmi les fleurs elle offre cette teinte,

    La plus chère à l'esprit et la plus douce aux yeux.

    L'iris

    Sur la terre, du bleu la nature est avare,

    Et les poètes sont réduits à le rêver ;

    Si le pinceau s'applique à le rendre moins rare,

    C'est que vers l'idéal l'art tend à s'élever.

    L'iris

    Des zéphirs printaniers docile messagère,

    Comme une voile au vent toujours prête à flotter,

    La forme de l'iris vaporeuse et légère,

    Est l'image de l'âme en train de nous quitter.

    L'iris

    Aux rayons du soleil qui brille sur la plage,

    Sa transparence émet une lueur dans l'air,

    Semblable au feu follet qui court avant l'orage

    Et disparaît soudain, absorbé dans l'éther.

    L'iris

    L'iris


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  • Création défi  pour notre groupe PSP

    Les chouettes

     


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  • Deux ancolies se balançaient sur la colline.

    Et l'ancolie disait à sa sœur l'ancolie :

    L'ancolie

    Je tremble devant toi et demeure confuse.

    Et l'autre répondait : si dans la roche  qu'use

    l'eau, goutte à goutte, si  je me mire, je voie

    que je tremble, et je suis confuse comme toi.

    Le vent de plus en plus les berçait toutes deux, 

    les emplissait d'amour et mêlait leurs cœurs bleus

    Francis James 

     

     


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  • N'OUBLIEZ PAS

    Chers amis archers

    J'en appelle à vous chevaliers

    Que ces mots ne soient jamais oubliés

     

    Gardes et frontons, sont là pour protéger

    Pour prévenir d'un tir, le salut est crié

    Rouler, les flèches pouvoir de la butte retirer

    Garde et fronton ne sont pas que décorations

    Ces mots criés pas que traditions

     

    Cela garantit notre sécurité

    Le beursault est né

    D'un noble art pratiqué

    Entrainement dominical obligé

    Cela se faisait à l'arc droit

    Et continuer est notre droit

    De par vos écrits maladroits

    De vos règlements à notre endroit

    Vous reniez l'ancêtre de vos armes

    Et pour cela je verse une larme

    Pas de polémique

    Juste une joute poétique.

     

    Archers, Chevaliers

    Je vous salue.

    Coup de gueule

     

     

     


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