Bel oiseau

Dessus les eaux

Se faisant beau

Au ciel le plus haut.

"Signe" blanc

Dessus l'étang

Sa toilette lustrant

Au soleil couchant.

Dernière toilette

Sur les vaguelettes

 Emporté par l'âge

Son corps près du rivage

Vieillir très beau

Même au fil de l'eau

N'empêche pas l'âge

De t'emporter en son sillage.

BELLE MARNAISE

La belle royale marnaise
Ne vous en déplaise
N est pas le plus beau des ses joyaux
Chez les ruraux,cherchez plutôt
Si ce n' est sa cathédrale
Avec ses allures magistrales 
Quelques musées,de-ci de-là 
Et puis cela s' arrête là
Allez plutôt en la campagne
Vous y verrez la remoise montagne
C est sûr,Vous y croiserez
De plus petits, mais beaux clochers.

Dame Blanche

Elle ne juge pas

Elle ne décide pas

Elle vient nous trouver

Au moment de trépasser.

Elle ne décide de rien

Elle ne juge de rien

Ni le mal, ni le bien

C'est ton heure, elle te tient.

Implacable, elle suit la liste

Dame blanche, suit ta piste

Pour te passer de vie à trépas

C'est ton heure, ne résiste pas.

Hirondelle d'été

Sur ton fil perchée

Regarde tes semblables voler

Pour leur pitance gagner

Ils ont compris, il faut voler

A pleines becquées

Pour nourrir, leurs derniers nés

Mouches et moustiques tigrés

Au sein du nid seront livrés

Toi l'hirondelle d'été

Née de la première couvée

Tu n'y a plus le droit

Débrouille toi

Vole au milieu des aînés

Apprend vite à chasser

Pour les prochaines années

Avoir toi aussi tes nichées.

Être Bouffon 1er

A tous n'est pas donné

Pleins de devoirs à respecter

C'est son Roy honorer

De léopard écharpé

Du chapeau coiffé

Baston de l'oiseau surmonté

Pour au Bouquet défiler

Aux parties de jardin assister

Le premier mai mon Roy accompagner

Cela certains en fait marrer

D'autres sont outrés

Comme je le suis de certains  échappés

De par leurs écharpes inventées

Ou par le nombre sur leur torse présentées

Les textes ancestraux relisez

Unique écharpe sur vos torses arborez

Les codes couleurs respectez

Et vous verrez mon écharpe enlevée.

Pour "Cousin Hub" et tous les autres

C'était la dernière partie

En chevalier tu finis

Ta flèche en l'honneur a frappée

C'est à notre tour de t'honorer

Ton cercueil de drapeaux entouré

Quelques mots avec toi échangé

Quelques gestes, te voilà libéré

Têtes hautes des chevaliers

Dernier salut des archers

SALUT A TOI CHEVALIER

De belles esquisses, il peint

Des visages, reflète le teint

De forêts, en villages

Reflets de paysages

Impartial devant la beauté

Il ne fait que rapporter

Sans embellir, ni enjoliver

Sans enlaidir, ni diffamer

De son regard avisé

Sur la toile, les pigments étalés

Réalité de l'âme, des uns

Parfois griffonne aux fusains

Peu connu de son vivant

Meurt pauvre, bien souvent

Bravo l'artiste et merci

Merci d'embellir nos vies

Premières roses rouges

Que la bise bouge

En ce jardin éclatant

Où souffle un léger vent

Parmi les rhododendrons

Nous nous promenons

Sous le grand hêtre

Nous embrasserons nous ?  peut-être !!

Je n'ose, ta main effleurer 

Je n'arrête pas d'y penser 

Quand vais-je enfin oser

Oserais-je t'enlacer

Marchant sans but précis

Heureux d'être près de toi, ici

De peur d'être éconduit

Ton regard je fuis 

Prenant les devants 

Sur ta bouche m'embrassant

Tu m'as déclaré ta flamme

J'ai fait de toi ma femme.

N'OUBLIEZ PAS

Chers amis archers

J'en appelle à vous chevaliers

Que ces mots ne soient jamais oubliés

Gardes et frontons, sont là pour protéger

Pour prévenir d'un tir, le salut est crié

Rouler, les flèches pouvoir de la butte retirer

Garde et fronton ne sont pas que décorations

Ces mots criés pas que traditions

Cela garantit notre sécurité

Le beursault est né

D'un noble art pratiqué

Entrainement dominical obligé

Cela se faisait à l'arc droit

Et continuer est notre droit

De par vos écrits maladroits

De vos règlements à notre endroit

Vous reniez l'ancêtre de vos armes

Et pour cela je verse une larme

Pas de polémique

Juste une joute poétique.

Archers, Chevaliers

Je vous salue.

Bien entourés

La joie se lit dans les yeux

Tambours et chants lancés

Ils n'ont ni maîtres ni dieux

La ripaille va bon train

L’hypocras coule à flot

Ici on rompt le pain

Ici un QUI au RIGOLOT

La bataille approchant

 Cessent les chants

Aux cris de ENGUERRANDS

Tous partent jouer du tranchant

Suivis de femmes et d'enfants

Tous partent jouer du tranchant

Suivis des femmes et d'enfants

Rejoignent le groupe de combattants

Ripailler, rire et chanter

Ne vaut pas la joie de batailler

Ainsi va la vie d'un compagnon ENGUERRAND

Vivement le prochain campement.