C'est un grand événement à Gérardmer qui a lieu tous les deux ans. Cette année est la quarante-huitième édition de cette fête.

Voici ma cueillette personnelle pour participer à cette fête...

 

Dans le livre sur l'exposition j'ai bien aimé cette expression "Baccarat, sculpteur de lumière".

Un vrai jeu, une véritable magie de la  lumière...

 

 

 

 

 

 

Jets d'eau de Georges Chevalier  -1925 -

 

 

Candélabre dit du "Tsar" 1896

 

candélabre - détail - 

 

 

 

 

 

 

Cette exposition a fermé ses portes le 4 janvier 2015 au soir. Mais ses lumières scintilleront longtemps encore dans nos yeux.

 

 

C'est du "Baccarat", il n'est point nécessaire de parler de cristal, tout est dit dans ce simple mot. Ce mot à lui seul,  scintille, chante, il est passeur de lumière.

C'est au  Petit Palais à  Paris, monument édifié pour l'Exposition universelle de 1900 qu'à eu lieu, pour fêter les 250 ans de la manufacture de Baccarat une très belle exposition.

Depuis sa création en 1764, la verrerie, qui prendra très vite le nom de Verrerie-Sainte-Anne emploiera des maîtres-verriers, des souffleurs, des tailleurs, des graveurs, des doreurs mais aussi beaucoup d'autres métiers qui gravitent autour du verre.

C'est en novembre 1816 que le premier four à cristal est allumé à Baccarat. Ce sont des verriers de Vonêche en Belgique qui viendront travailler à Baccarat. D'où le nom des "Etablissements de Vonêche à Baccarat". 

Par la suite elle deviendra la "Compagnie des Cristalleries de Baccarat".

 

 

Durant cette exposition, les visiteurs ont pu admirer différentes œuvres provenant de la collection patrimoniale de Baccarat

aiguière de 1878

 

bol à punch 1909

 

brocs à glace 1860 et 1867

 

Exposition universelle 1876

 

 

Flacon de parfum "Océan bleu" de Lubin

 

Guéridon

 

 

Flacon "Shalimar" de Guerlain

 

Jeu d'échecs 1878 

 

Sucrier 1867

 

Vase "queue de poisson" 1909

 

 

Verres du Rhin 1909

 

 

Vasque porte-bougeoirs 1878 

 

 

Vasque porte-bougeoirs - détail

 

 

Vase du Négus 1909

 

Table de toilette de la duchesse de Berry vers 1818-1819

 

Table et bateau 1900

 

 

 

 

 

 

Souvenirs des veillées lorraines en Moselle au début du XXe siècle.

 

Sous la grande cheminée lorraine, dont le manteau était si élevé qu'un homme aurait pu y entrer tout debout, le veilloir était rassemblé. Un feu couvait dans l'âtre, un de ces feux d'hiver, pour durer longtemps, et qu'on entretient avec des marcs de raisins et des tas de chevenottes. Des vieilles au profil anguleux, assises à des rouets, filaient le chanvre, trempaient leurs doigts dans un gobelet d'étain pour saisir le fil, qu'elles tiraient des quenouilles chargées d'étoupe. Des enfants se promenaient, portant haut dans l'air des croix de chanvre nu, frêles assemblages qu'un mouvement un peu vif éparpillait sur le sol. Des vieux somnolent, fumaient leur pipe en crachant dans les cendres du foyer d'un air songeur, et sur toute cette scène le "coupion", un lumignon du temps passé, pendu à la cheminée par une crémaillère de fer, jetait une lumière vacillante, qui ne pénétrait pas dans les coins grouillants d'ombre.