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Par Ma douce France le 26 Mai 2016 à 18:15
Coqu'licot, coqu'licot,
Fleur des champs, cœur sauvage
cœur des champs, pas méchant.
Coqu'licot dans les blés,
Au soleil de la vie, Rougissante et ravie,
Ta petite âme me plait.
Parfois, tout comme moi,
Te suis les rails d'un train,
D'un train qui ne passe plus
Merveilleux chemin plein d'entrain
Le chemin des beaux jours
Du ciel bleu des vacances,
Des poèmes, des romances;
Coqu'licot d'amour.
Charles Trenet - 1948
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Par Ma douce France le 23 Mai 2016 à 16:59
Près des étangs où la libellule voltige,
Où, dans les soirs d'été vient se baigner l'oiseau,
On aperçoit l'iris, qui tremble sur sa tige
Et semble un papillon posé sur un roseau
Charles Rouvin
Du bleu foncé des mers elle reçut l''empreinte,
Prise à l'heure où la nuit noircit l'azur des cieux.
Seule parmi les fleurs elle offre cette teinte,
La plus chère à l'esprit et la plus douce aux yeux.
Sur la terre, du bleu la nature est avare,
Et les poètes sont réduits à le rêver ;
Si le pinceau s'applique à le rendre moins rare,
C'est que vers l'idéal l'art tend à s'élever.
Des zéphirs printaniers docile messagère,
Comme une voile au vent toujours prête à flotter,
La forme de l'iris vaporeuse et légère,
Est l'image de l'âme en train de nous quitter.
Aux rayons du soleil qui brille sur la plage,
Sa transparence émet une lueur dans l'air,
Semblable au feu follet qui court avant l'orage
Et disparaît soudain, absorbé dans l'éther.
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Par Ma douce France le 22 Mai 2016 à 20:04
Deux ancolies se balançaient sur la colline.
Et l'ancolie disait à sa sœur l'ancolie :
Je tremble devant toi et demeure confuse.
Et l'autre répondait : si dans la roche qu'use
l'eau, goutte à goutte, si je me mire, je voie
que je tremble, et je suis confuse comme toi.
Le vent de plus en plus les berçait toutes deux,
les emplissait d'amour et mêlait leurs cœurs bleus
Francis James
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